Comment parler du coronavirus sans évoquer d'autres virus, notamment celui du racisme, dont on voit les effets aux États-Unis et dans le monde? Alors que la réaction officielle face au coronavirus a été mondiale, il en est autrement face aux violences policières.
En quelques mots (pour les gens pressés)
Alors que d'énormes manifestations populaires - bravant le coronavirus - secouent les États-Unis pour condamner les violences policières et le racisme et que des manifestations similaires s'etendent à de nombreux pays de la planète, les dirigeants de grands pays et organisations se manifestent par leur silence... assourdissant.
Certes il y a eu la réaction de M. Gutteres secrétaire général de l'ONU, qui, malgré le devoir de réserve auquel il est soumis, a appelé les dirigeants américains à écouter les manifestants et à faire preuve de retenue.
Mais où sont le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Union européenne, Amnesty International, les pays et les autres organisations internationales de défense de droits de l'homme, les champions de la défense des droits de l'homme et des libertés démocratiques, etc ? Ces organisations et leaders politiques si rapides à condamner la moindre bavure policière dès lors qu'elle se produit en Afrique, en Asie et en Amérique latine, semblent soudain frappés de mutisme.
L'explication est, hélas, simple. Les violences policières à laquelle nous assistons aux États-Unis se produisent ÉGALEMENT en Europe et ailleurs. Les dirigeants des pays européens, en particulier, le savent. Ils ne veulent pas réagir parce qu'ils savent bien que la réponse du dirigeant américain sera cinglante comme il sait si bien le faire, en leur rappelant leur passé colonial et leur présent néocolonial. Ils préfèrent donc le silence. Et comme l'ont démontré les héroïques manifestants noirs et sympathisants blancs aux États-Unis, silence équivaut à complicité.
En cette matière, comme en d'autres d'ailleurs, le chemin est bien long. Bien sûr des progrès ont été faits partout dans le monde, et il faut s'en féliciter, mais il y a encore à faire, et les manifestants noirs américains montrent la voie: seule la lutte paie!
Pour ceux qui veulent aller plus loin: Je vous invite à chercher dans l'Internet les réactions des différents gouvernements.
Benyounès
RépondreSupprimerLe ministère des affaires étrangères iraniens a réagi la dessus avec un message claire et sans ambiguïté.
Le silence se Mr Trudeau de 15 secondes après la question d'un journaliste a ces propos en dit long. Traduction: on ne peut rien face aux ricains. Mais il.faut quand même saluer son discours ou il parle de racisme canadien bien de chez nous et que le.chemin et encore loin.
Hasta la victoria siempre!