Après les péripéties de la campagne électorale, la saga du dépouillement des votes, le bruit et la fureur des résultats, les pales feux d'artifice d'une annonce chaotique d'un président autoproclamé, le chant de victoire et les déclarations rassurantes du nouveau président - sans oublier les belles envolées lyriques de la première vice-présidente femme faisant l'apologie du "rêve américain" - on se réveille pour faire face à la réalité. Les Américains, comme toute la planète, font face à une terrible pandémie qui a déjà fait près d' 1,3 millions de morts, dont près de 250 000 aux Etats Unis. Mais ils avaient aussi des élections présidentielles, à l'issue desquelles ils avaient à faire un choix entre les fanfaronnades d'un homme d'affaires ambitieux et le ronronnement d'un politicien représentant une oligarchie au pouvoir depuis la séparation avec l'Angleterre il y a plus de deux siècles, entre un imprévisible populiste et un prévisible ...