On se rappelle que l'Assemblée générale de l'ONU avait voté une résolution appelant à une condamnation de l'intervention russe en Ukraine.
On peut remarquer que 52 pays ont soit voté contre soit refusé de condamner la Russie. Or ces pays représentent 56 % de la population mondiale.
Sur les 141 pays qui ont voté en faveur de la résolution, en fait on peut distinguer 66 pays européens ou américains de population d'origine européenne, ces derniers votant traditionnellement avec l'Europe. Une sorte de vote ethnique...
Mais en dehors de ce bloc, 23 petit États, généralement des îles, sont d'anciennes colonies qui n'ont guère de choix que de suivre les injonctions de l'ancienne puissance coloniale.
Les autres pays d'Afrique et d'Asie sont également d'anciennes colonies qui ont gardé bien souvent de forts liens de dépendance avec l'ancienne puissance coloniale européenne.
Par contre, nombre de ces pays, bien qu'ayant voté en faveur de la résolution pour une question de principe (opposition à toute violation de la souveraineté nationale), ont mis l'accent sur la nécessité d'une solution négociée tenant compte des craintes légitimes de la Russie concernant sa sécurité.
Enfin les réseaux sociaux et les médias à travers le monde ont relevé le double standard pratiqué par l'Occident concernant la violation souveraineté de pays, en rappelant le mutisme (dans le meilleur des cas) de l'Occident lors des invasions de l'Irak, la Syrie, la Libye, l'Afghanistan et bien d'autres.
Benyounes Saidi
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