L'initiative courageuse du président égyptien d'organiser le 21 octobre pour la première fois un sommet de cette ampleur a permis de tirer deux conséquences.
Les palestiniens - et les arabes - savent maintenant plus que jamais que la décision finale pour toute solution revient aux États-Unis. Cela veut dire que si les Palestiniens, sous la direction de l'Organisation de Libération de la Palestine - arrivent à créer un front arabe uni avec l'appui de la Chine et la position potentiellement favorable des Européens, ils peuvent influer sur les États-Unis pour qu'il y ait une véritable solution. Il faut rappeler que durant ces derniers jours, les pays arabes directement concernés - Égypte, Jordanie, Palestiniens - ont fait preuve d'assurance et d'autonomie en infligeant un cinglant camouflet au président américain en refusant unanimement de le rencontrer alors qu'il s'était déplacé spécialement dans la région pour cela.
D'un autre côté, il est manifeste que le front occidental est moins uni qu'il n'y paraît. L'affirmation du soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, répétée avec force à plusieurs reprises, traduit un état d'impatience et signifie seulement que les États-Unis se rendent compte qu'Israël est un poids pour eux et qu'il est temps de trouver une meilleure option.
Enfin il faut rappeler que la lutte des palestiniens pour leur indépendance jouit d'un soutien de plus en plus large comme on l'a vu à travers les immenses manifestations partout à travers le monde et en Occident en particulier, où l'on a entendu les manifestants comparer Israël à un État colonial et d'apartheid.
La justice prévaudra.
Benyounes Saidi
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